« Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde,mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir »
- Andrée Chedid.-

dimanche 30 juillet 2017

Vouloir étouffer ou soigner le sentiment de solitude, c’est empêcher un être humain de prendre conscience, de grandir, de faire quelque chose de sa vie. La solitude est à la fois le prix à payer et la récompense de notre liberté. Il ne s’agit donc pas de la renier, de la brader jamais, ni pour vivre une histoire amoureuse, ni pour faire carrière, puisqu’elle est ce qui demeure unique en chacun de nous. “Habitare Secum”, disaient les moines comme les anciens philosophes. “Habiter avec soi”, cela revient à dire: habiter sa solitude. C’est le lot, le destin de tout homme qu’on veuille se le cacher ou non. Et c’est le commencement de tout… -Jacqueline Kelen.-

Lorsqu’un individu a expérimenté cette solitude de l’Esprit, 
qu’il a compris qu’il est seul à pouvoir faire quelque chose pour lui, 
il peut ensuite vivre seul ou en couple, à la ville ou au désert. 
Il ne sera plus jamais isolé, coupé.
 Il peut subir un divorce ou un deuil, jamais son esprit ne sombrera.
 Bien sûr, il souffrira de ces événements, il connaîtra même le désespoir 
mais le plus précieux de lui, cette solitude essentielle, demeurera préservée.
-Jacqueline Kelen.-

1 commentaire:

  1. On en revient à être bien avec soi-même ,vivre au plus près de soi et en harmonie ,la liberté découle de là,pas des autres.

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